- rayère
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• 1412; de l'a. fr. raier « émettre des rayons lumineux », du lat. radiare♦ Archit. Étroite ouverture verticale pratiquée dans le mur d'une tour pour en éclairer l'intérieur.⇒RAYÈRE, subst. fém.ARCHIT. Ouverture longue et étroite, pratiquée au Moyen Âge dans les murailles afin de donner du jour (d'apr. VOGÜÉ-NEUFVILLE 1971). P. anal. ,,Ouverture verticale, très étroite, pratiquée dans le mur d'une tour pour éclairer un escalier, un clocher`` (NOËL 1968). Nous atteignîmes en très peu de temps la tour méridionale. (...) le vent de ce soir-là pénétrant dans les rayères, créait des courants d'air (U. ECO, Le Nom de la rose, trad. par J.-N. Schifano, Paris, Grasset, 1982, p. 465).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1412 (Docum. Béthune, ap. LA FONS, Art. du Nord, p. 148 ds GDF. Compl.). Soit dér. de l'a. fr. raier « émettre des rayons de lumière » (1119 PHILIPPE DE THAON, Comput, 1289 ds T.-L.) issu du lat. radiare « rayonner, briller », soit dér. de rai (FEW t. 10, p. 15b et 16b n. 5; cf. aussi Romania t. 150, pp. 330-332); suff. -ière.
rayère [ʀɛjɛʀ] n. f.ÉTYM. 1412; raiere, XIIIe; de l'anc. franç., raier « émettre des rayons lumineux, éclairer », du lat. radiare.❖1 Archit. Étroite ouverture verticale pratiquée dans le mur d'une tour et qui sert à en éclairer l'intérieur. || Un mur percé de minces rayères.2 Techn. Conduit étroit qui projette l'eau sur les aubes d'une roue de moulin (on écrit aussi reillère).
Encyclopédie Universelle. 2012.